

La sensation de vivre dans un camp de concentration planétaire atteint son plus haut degré de réalité dans la métropole. Face à une dévastation totale des formes-de-vie, une question ne cesse de résonner en nous : où fuir ? Habiter pleinement, arracher des territoires à la gestion capitaliste mondiale, construire des communes sont les gestes révolutionnaires de qui a cessé d’espérer, de qui ne croit pas aux « solutions » de l’urbanisme ou autres sciences de gouvernement, car il sait que générer des mondes n’est pas un problème, mais un besoin vital qui s’assume ou qui se délègue à l’oppresseur. Nous constituer en force historique autonome va de pair avec la destitution de l’état de choses présent, et vice-versa.
Traduit de l’espagnol par Manuel Martinez (avec la collaboration de Marjolaine François)
Dans la presse
Habiter contre la métropole - Bibliotheque Fahrenheit
Recension dans Bibliothèque Fahrenheit 451 en Août 2019
Habiter contre la métropole - Lundi Matin
Bonne Feuilles sur LundiMatin en Mars 2019