

Qu’on pleurniche la mort du vivant ou qu’on s’émerveille de ses façons de vivre, on envisage le monde animal comme un îlot de pureté, étranger aux luttes de l’humanité. Ou alors, on passe son temps à se moquer de ceux qui défendent les bêtes, au nom de conceptions caduques de la cité. Faut-il se résoudre à ce dilemme ? Ni plus ni moins que nous, les animaux sont sujets de l’exploitation capitaliste, et développent leurs propres façons d’y résister. Des porcs récalcitrants sont aux origines de l’usine moderne. Les termites créent des sociétés communistes. Ainsi s’esquissent les contours d’une vision politique ensauvagée, mêlant humains et animaux dans un horizon partagé. Les bêtes renvoient l’humanité à sa part incarnée, nous reconnectent avec les sources vives de la révolte.
Traduit de l'allemand par Samuel Monsalve
Dans la presse
Révoltes animales - Sans transition !
Résiste, prouve que tu existes, une recension de Révoltes Animales dans le n°38 en papier de Sans Transition ! en avril 2023
Révoltes animales - ActuaLitté
9 auteurs (et leurs livres) finalistes du Prix François Sommer 2023, dans Actualitté en janvier 2023
Révoltes animales - S¡lence
Recension de Révoltes Animales, de Fahim Amir, dans la revue S!lence n°517 en janvier 2023
Révoltes animales - Lundi Matin
Les bonnes feuilles de “Révoltes animales” de Fahim Amir sur lundimatin en mai 2022
Révoltes animales - Reporterre
“Révoltes animales” dans la sélection culturelle du mois de mai 2022 de Reporterre